Lysistrata - "J'ai l'impression qu’on attendait aussi un peu de repartir, de faire un truc comme ça depuis longtemps. "

Le trio nous livre ses impressions après son passage au Hellfest 2022

Au cours du Hellfest 2022, l'équipe de Soundather.fr s'est rendue en enfer afin de livrer ses impressions sur place mais aussi d'interviewer des artistes dont nous apprécions le travail.

Lysistrata fait partie de ces jeunes groupes français qui font la fierté de nos contrées et dont nous aimons partager leur travail. Leur présence cette année sur l'affiche du Hellfest détonne, le groupe étant plutôt coutumier des festivals rock généralistes. Malgré tout, le combo a délivré le dimanche 19 juin une prestation fortement appréciée sous la tente de la Valley. Nous avons recueilli les impressions du trio à chaud après leur set. Merci encore à eux de s'être rendus disponible pour cette interview !

C'est vraiment génial de rejouer comme ça hyper fort et de jouer des nouvelles pistes.

Soundbather : Bonjour Lysistrata, comment s'est passée votre prestation sur la Valley aujourd'hui au Hellfest ? Qu’avez-vous ressenti ?

Maxime Roy : Super bien ! C'était hyper cool de jouer, ça faisait super longtemps qu'on avait pas joué en live du coup on était hyper content et ça c'est super bien passé. Très excitant quoi !

Ben Cooper : C’était la première date qu’on faisait depuis 2 ans et demi parce que le dernier concert qu'on avait fait c'était à Angers juste avant le premier confinement et donc ça nous a fait tout bizarre de jouer avec Lysistrata parce qu’on a eu notre autre projet avec Park (NLDR: projet de indie rock des membres de Lysistrata avec François Marry de Frànçois and The Atlas Mountains). On avait un peu cette pression là mais peu à peu elle s’est transformée en pression hyper positive et c’était super kiffant. C'est vraiment génial de rejouer comme ça hyper fort et de jouer des nouvelles pistes.

S : Vous êtes originaires de Saintes, en Charente-Maritime. Est-ce que quand vous avez démarré le groupe vous aviez déjà pensé que vous alliez jouer un jour au Hellfest ? Je suppose également que vous connaissiez déjà le festival ?

Maxime : Quand on a commencé le groupe, on nous avait déjà proposé une fois en 2016 de jouer au Hellfest avec le tremplin (NDLR : Tremplin The Voice of Hell) et on a refusé parce qu’on s’est dit qu'on ne faisait pas de metal. On pensait pas que c’était pertinent de jouer là-bas mais au final on était très content de le faire aujourd’hui et c’était super cool.

Ben : Quand on a commencé le groupe, on n'avait pas du tout pensé à faire ça. À vrai dire on n'avait même pas vraiment pensé à faire quoi que ce soit de très très gros (rires). Mais ouais c'était super cool et puis on avait que du matos de location, j’avais une batterie accordée en mode gros black metal, c’était hyper kiffant !

Lysistrata - Hellfest 1 Lysistrata - Hellfest 2022 - Timothée Piron (timotheepiron.com)

Soundbather : Initialement votre passage au Hellfest devait avoir lieu en 2020, presque 1 an après la sortie de Breath In/Out. Vous rejouez pour la première fois depuis plus de 2 ans, est-ce que ça a été compliqué de revenir à votre registre de Lysistrata après une tournée au printemps à jouer du Park avec François Marry, d’autant plus que vous avez joué des nouveaux morceaux ? Est-ce que la transition a été compliquée ou finalement les habitudes sont revenues assez vite et vous étiez d'attaque pour jouer ce live ?

Théo Guéneau : C'est un peu comme une rentrée scolaire où tu ressors tes affaires et quand on est revenu à l’ancien set il y a des choses, des riffs, des trucs qu'on fait plus. C'est con mais 2 ans et demi sans concerts, on est assez jeunes et on évolue en terme de son. C’était hyper dur de revenir à des morceaux assez vieux. En terme de son, on avait changé de matos aussi, il y a des choses qu'on assume moins etc. Donc on a un peu pris le risque aussi de faire de nouveaux titres parce qu'on a vachement avancé sur d'autres choses musicalement.

Ben : Comme Théo dit ouais c'est vrai que quand on est revenu ensemble on a fait une petite résidence pas longtemps avant le Hellfest. On a commencé à tester un peu des anciens morceaux et c'est assez difficile, tu évolues beaucoup, surtout à notre âge. En 2 ans et demi pour avoir vécu quelque chose comme le covid, même en termes de paroles, en termes de riffs, on s’y retrouvait plus et du coup on s’est dit qu’on ferait que des nouveaux trucs : même s'ils ne sont pas totalement terminés au moins on va kiffer et on va faire quelque chose de tout frais.

Théo : C'est pas super simple de ressortir des vieux morceaux et de te dire “ah putain j’ai plus envie de les jouer” mais je trouve que c’est important de le dire. Il y a comme un malaise quand tu refais des vieux trucs et que tu te dis “putain merde j'aimerais que ça sonne différemment ”. Tu as l’impression que c'est une époque un peu révolue et qu'il faut passer à autre chose maintenant. En soit, je pense que les gens venaient parce qu'ils nous connaissent mais c'est ça qui nous fait kiffer aussi, c’est de leur mettre des choses un peu nouvelles dans la tronche et jauger un peu. On sait que ce concert était un one shot, c’est une seule date, on est pas en tournée avec Lysistrata. On a très peu de dates d’ailleurs cette année donc c’était assez fun de faire ça.

Je pense qu'il nous manquait vachement ça, l'art du détail avec Lysistrata, l’art de se focaliser vraiment sur des sons, pas spécialement sur la technique mais juste avoir un riff et savoir bien le jouer, le retourner dans tous les sens.

Soundbather : Vous avez donc joué donc de nouveaux morceaux durant ce set, est-ce que vous pouvez parler un petit peu de comment ont été composés ces morceaux ? Comme on l’a évoqué plus tôt, vous avez sorti cette année le projet Park avec François Marry. Est-ce que le fait de collaborer avec une nouvelle personne a influencé l'écriture de ces nouveaux morceaux mais également celle de futurs morceaux que vous comptez écrire ?

Maxime : Ça a influencé comment on pense, comment on aborde les morceaux que ça soit en termes de structures et de type de son. Avec Park, c’est plus produit qu’avec Lysistrata et du coup ça nous amène à nous poser des questions qu'on s'était jamais posées avant : en termes de son, de choix d'ampli, de matos, de pleins de trucs. En termes de composition et de riffs je pense pas trop, c'est surtout en termes de manière de travailler je pense.

François a beaucoup apporté. Notamment, une touche vraiment plus “prod”, à penser des sons avant, à réfléchir tout globalement. Nous on avait l’habitude d’arriver avec un seul son et de faire pleins de morceaux différents à partir de ça.

Ben : Mais je trouve qu'il y a un peu un truc dans les compos de faire quelque chose de relativement plus simple, de vraiment se focaliser sur le son de chaque élément et de repasser plus de temps sur les détails. Aujourd’hui, on a joué cinq nouveaux morceaux sur sept. Si ça se trouve, ils ne sont pas encore terminés ces morceaux mais on voulait absolument les tester.

Théo : Je pense que ça nous a aussi amené de la rigueur de bosser avec François parce que lui vient quand même d'un milieu pop et ça reste une musique qui est quand même archi-élaborée, qui a beaucoup de détails. Je pense qu'il nous manquait vachement ça avec Lysistrata: l'art du détail, l’art de se focaliser vraiment sur des sons, pas spécialement sur la technique mais juste avoir un riff et savoir bien le jouer, le retourner dans tous les sens. Les morceaux qu'on a fait, il y en a certains où c'était pas du tout les mêmes morceaux avant. À force de les retravailler, de prendre du temps, de prendre notre temps aussi (quelque chose qu’on avait jamais fait avant) on arrive à des résultats qui sont plus cool, moins techniques mais avec une spontanéité différente. Je pense que ça nous a apporté ça : l’art du détail et la rigueur.

Soundbather : Est-ce qu’à terme vous avez comme projet d'avoir d'autres collaborations avec d'autres artistes ou pour le moment vous êtes vraiment concentrés sur vous trois en tant que Lysistrata ?

Maxime: Pour l'instant ce n’est pas le projet. Là on a fait Park, on repart en tournée avec Park et on se concentre sur Lysistrata ensuite.

Soundbather : Autre question plus sur vous, on sait que quand on n’est pas un groupe international qui fait des tournées dans les stades c’est un peu compliqué de vivre de la musique. Quelles sont vos activités en dehors de Lysistrata ?

Théo : On est tous les trois intermittents. On a tous les trois des passions différentes. Ben fait de la linogravure, il dessine… Professionnellement on est intermittents du spectacle depuis 4-5 ans donc on profite de ce beau système là (rires).

Soundbather : C’était une question un petit peu sous-entendue car on m’a dit que Maxime faisait des spiritueux.

Maxime : Ah ouais grave ! Je suis fan de vin et d'alcool en tout genre, tout ce qui fermente, j’aime beaucoup ça. J’ai fait des études dans le vin (un bac pro et un BTS), ça me plait toujours autant et pendant le confinement je suis allé bosser chez des viticulteurs.

Soundbather : Est-ce que tu en as profité pour goûter le fameux muscadet du Hellfest ?

Maxime : J’ai pas encore goûté malheureusement !

Théo : Il y a Red Fang qui a pris notre loge parce que notre concert était fini et on avait une bouteille de muscadet, mais on a pas pu la récupérer !

On tournait beaucoup trop et je pense qu'on a perdu un peu le sens de ce qu'on faisait, pourquoi on le faisait et je pense que c'est très bien tombé. Ça nous a vraiment permis de composer chacun chez nous.

Soundbather : Je vais revenir un peu plus sur ces deux dernières années, comment avez-vous vécu la période Covid ? Fin 2019, vous aviez mis un message sur votre page Facebook en disant que vous faisiez votre dernière date en décembre 2019. Est-ce que vous aviez vraiment besoin de prendre une pause après une tournée très active et est-ce que cette pandémie est tombée à point nommé pour vous pour faire une pause ou alors vous avez fini par trouver le temps long ?

Théo : Je pense que ça nous a fait du bien. C'était vital pour nous et honnêtement la crise du Covid est vraiment tombée à pic.

On tournait beaucoup trop et je pense qu'on a perdu un peu le sens de ce qu'on faisait, pourquoi on le faisait et je pense que c'est très bien tombé. Ça nous a vraiment permis de composer chacun chez nous. C’est con à dire mais de moins se voir aussi, de vivre aussi un peu plus avec nos proches, avec nos problèmes etc. Ça nous a permis d'apprécier de se retrouver pour faire de la musique comme on avait envie d'en faire et de pas trop se prendre la tête sur les tournées.

On s'est juste dit à ce moment-là qu’il fallait qu'on prenne notre temps. On va composer tranquillement et je pense qu’on a fait les choses plutôt dans l'ordre et c'est bien mieux comme ça.

Maxime : Il y a Park qui est arrivé aussi au bon moment pour nous remettre dans le live, dans le studio, enregistrer un album mais dans une configuration plus légère où on faisait juste de la musique entre potes sans aucune idée de ce que ça allait donner. On avait pas de tournée à prévoir, on n’avait rien. On savait qu'on allait juste enregistrer un album avec François et que ça allait être cool. Et en effet, c'était vraiment hyper bien. Ça nous a mis un peu le pied tranquillement dans les dates, on a joué entre-temps et ça nous a fait du bien. Mais au départ, le confinement ça nous a fait vachement de bien également.

Lysistrata - Hellfest 3 Lysistrata - Hellfest 2022 - Timothée Piron (timotheepiron.com)

Soundbather : Vous êtes réputés pour avoir des prestations assez énergiques en live : n'y a t-il pas eu trop d'appréhensions quand vous avez démarré les premières dates avec Park ? Même aujourd'hui pas trop de trac avant de refouler les planches ?

Maxime : Avec Park, c'était vraiment bien ça nous a fait vraiment du bien de tourner sur scène. Et avec Lysistrata on a eu du stress avant de faire cette date mais maintenant c'est très cool.

Théo : Une fois arrivé sur scène c’était super, ça a vraiment fait un bien fou ! J'ai l'impression qu’on attendait aussi un peu de repartir, de faire un truc comme ça depuis longtemps.

Soundbather : Si on revient un peu un peu sur vous, ça fait pas mal d'années que vous êtes là, qu’on vous connaît dans le milieu rock français. Est-ce que vous pensez que le fait d'être originaire de Charente-Maritime vous a aidé par rapport à des groupes qui seraient originaires de la région parisienne ? Des groupes qui seraient beaucoup plus noyés dans la masse là ou à l'inverse, émerger d'une scène locale en province, c'est quelque chose qui est tout autant compliqué ?

Théo : Je pense que dans tous les cas c'est une force. Je sais pas si c'était une question de là où tu viens ou plutôt de ce que tu as envie de faire aussi. Nous au bout d’un moment on s’est aussi donné les moyens, même s'il y a des rencontres qui font partie de ce qu'on appelle la chance et qui permettent d'accéder à des trucs super.

Mais je ne sais pas si la Charente-Maritime a joué. Je pense que c'est surtout la volonté qu'on a. Après ce qui fait chier c'est qu’en tant que Français, c'est plus compliqué d'accéder aux territoires anglais ou américains. Il y en a très peu qui l’ont fait à part des groupes qui passent ici comme Perturbator, Carpenter Brut, Les Thugs à l’époque ou encore Gojira mais sinon c'est vrai que c'est compliqué de sortir. Du moins pour nous en Europe ça va mais en Angleterre ou aux États-Unis c’est un peu plus complexe.

Soundbather : C’était justement ma question suivante, vous avez fait pas mal de dates en France et pas encore de tournées en Grande-Bretagne ou outre-Atlantique. C'est bien quelque chose que vous avez envie de faire ?

Ben : Le Brexit n’a pas aidé ! (rires) C'est vrai que c'est un peu plus compliqué après on a fait des tournées allemandes. Je pense qu'il faut juste créer un petit passage pour pouvoir revenir par la suite mais c'est un peu plus compliqué.

Je trouve qu’on a relativement bien fait les choses. Tout était une bonne expérience. Tout était une super bonne école : même nos albums quand on les réécoute on se dit “j'aurais pas fait ça comme ça” mais on s'en fout au final parce qu'il faut passer par là je pense.

Soundbather : Vous êtes assez jeunes mais vous approchez quasiment des 10 ans de carrière car vous vous êtes formés en 2013. Est-ce que vous avez des faits d'armes dont vous êtes particulièrement fiers sur ces 10 ans de Lysistrata ? Est-ce qu'il y a des choses que vous avez regrettées ? Est-ce qu’avec le recul vous vous dites : “On aurait peut-être plutôt dû faire comme ça…” ?

Ben : Il y a beaucoup de choses qu'on a bien fait je pense et il y a des choses qu'on a mal fait mais on ne pouvait pas le savoir. Que ce soit des gens rencontrés ou des expériences un peu pourries mais bon, si tu ne les vis pas, tu peux pas trop savoir non plus quel goût ça a.

Théo: Quand tu commences et que tu es vraiment jeune entre 17 et 20 ans par exemple, si t’es pas vraiment bien entouré par les bonnes personnes ou que t’es pas sûr de certaines choses ça peut partir un peu dans tous les sens. Mais je trouve qu’on a relativement bien fait les choses. Tout était une bonne expérience, tout était une super bonne école. Même nos albums quand on les réécoute on se dit “j'aurais pas fait ça comme ça” mais on s'en fout au final parce qu'il faut passer par là je pense.

Si tu fais un groupe et que tout de suite, tu commences et tout est archi calé, ce n'est pas intéressant.

Maxime : Je n’ai pas de regrets, quand on a commencé on était hyper jeunes et d'un coup l'émulation a pris. On a commencé en 2013 mais on a réellement tourné qu’en 2016 et c'est là que ça a pris de l’ampleur. À gérer au quotidien pour nous et pour tout le monde c'est des trucs pas forcément faciles, c'est un peu allé dans tous les sens et c'est pour ça que ça amenait à des fins de tournée avortées.

Théo : Aujourd'hui il y a un projecteur assez énorme sur la scène anglo-saxonne depuis quelques années. Je trouve ça super et ça vient contrer un peu le Brexit mais ce dont je suis vraiment fier c'est qu’avec Lysistrata, on n'est pas un projet qui a été monté par un management qui a explosé très vite.

Ça fait quelques années qu'on fait de la musique ensemble et ça va pas plus vite que ça devrait se faire ou plus lentement. On vit les choses vraiment à la bonne échelle je pense et on ne se sent pas dépassés comme pas mal de groupes.

Il y a des groupes qui explosent très vite et qui peuvent vite redescendre. Moi, je ressens vraiment quelque chose de bienveillant et quelque chose d’assez logique.

Soundbather : Pour revenir sur vos nouveaux morceaux, vous en avez joué cinq aujourd’hui alors j'imagine que si il y a cinq nouveaux morceaux c'est qu'il y a potentiellement une sortie qui est dans les cartons ?

Ben : Non c’est juste pour la blague ! (rires)

Maxime : On n'est pas du tout prêts à les enregistrer encore. On a joué cinq morceaux…

Ben : …qui étaient les plus aboutis depuis la semaine dernière ! (rires)

Soundbather : Vous partez plutôt sur un format album pour l’horizon 2023 ?

Maxime : Pas plus tôt en tout cas et pas en 2025 non plus !

Théo : Peut-être entre les deux.

Maxime : Ouais on espère 2023 !

Lysistrata - Hellfest 4 Lysistrata - Hellfest 2022 - Timothée Piron (timotheepiron.com)

Soundbather : Vous avez d'autres dates de prévues pour 2023 ?

Maxime : il n’y a pas de dates qu’on a le droit d’annoncer (rires).

Théo : Enfin si, on a une date qu'on a le droit d’annoncer qui est à Malaga au sud de l’Espagne (Canela 2022) avec plein de groupes qu’on a envie de voir : Preoccupations, DeerHoof, Metz, Pup…

Maxime : Et après on va s'inviter en surprise sur quelques festivals, on communiquera sur notre page Facebook.

Soundbather : Dernière question, vous êtes à Clisson, est-ce que vous comptez rester là toute la journée ? Si oui, est-ce que vous avez des groupes que vous souhaitez voir sur cette journée de festival ? (NB: l’interview eu lieu le dernier jour du premier week-end)

Ben : On va partir en fin de journée et on va aller voir Red Fang après on est un peu curieux d’aller voir Gojira mais ce n'est pas trop notre scène. Je pense qu’on va voir 20 minutes de Gojira et puis on bougera car ça joue tard mais d’un autre côté je suis très curieux de voir ça !

Théo : Ça me fait vraiment rire parce que je ne connais pas du tout les groupes qui passent au Hellfest et de voir tellement de styles de metal différents que ce soit des trucs hyper lyriques ou hyper épiques, ça me fait rire ! Il y a des groupes avec vachement d'artifices, c’est un peu Disney, t’as l’impression d’être dans un espèce de film.

Maxime : On a mangé devant Battle Beast !

Théo : Ouais Battle Beast c’était vraiment quelque chose ! (rires). J’étais là en mode : “Ah ouais le poing en l’air tout le temps !”

Ben : Je trouve ça assez fascinant, parce que je serais incapable de le faire mais je suis heureux de savoir qu'il y a des humains qui en sont capable (rires). C’est comme Car Bomb ! A un moment j’ai l’impression d’être à un cours de maths hyper dur. Je ne suis pas fan mais en même temps je trouve ça fascinant de voir comment c’est possible de mettre autant de technique et pour le coup bravo à eux !

Maxime : Sur les autres jours du festival, j'aurais bien aimé voir Envy, Mono, Electric Wizard mais ce n'était pas aujourd’hui. Aujourd’hui on ne connait pas grand-chose mais on a vu Vile Creature juste avant nous, c’était vachement bien.

Ben : Pelican aussi, j’aimerais bien les voir !

Soundbather : Même nous en tant que festivalier on doit faire des choix malheureusement ! Un petit dernier mot pour la fin ?

Maxime : Merci !

Théo : Kiffez la vie, prenez soin de vous !

Ben : Bravo ! (rires)

Lysistrata-Théo Guéneau
Lysistrata-Ben Cooper
Lysistrata-Maxime Roy